Pallium pour l'Archevêque Prendergast
Le vendredi 31 juillet, en la fête de saint Ignace de Loyola, Monseigneur Luigi Bonazzi, Nonce apostolique au Canada, remettra à Monseigneur Prendergast le pallium du nouvel archidiocèse d'Ottawa-Cornwall lors d'une liturgie spéciale à 12 h 15. Le pallium est une bande de tissu de laine provenant de deux agneaux offerts annuellement au pape et est porté autour du cou. Le pallium est présenté aux archevêques comme symbole de leur participation à l'autorité du Saint-Père. Ce pallium a été béni à Rome mais, en raison de la pandémie, Monseigneur Prendergast n'a pas pu le recevoir du Saint-Père. Il le recevra, donc, de mains du Nonce apostolique lors de cette messe.
Bienvenue à Eric Van Stoken - Notre nouveau concierge
Nous sommes heureux d'annoncer que nous avons embauché un nouveau concierge. Eric a commencé son travail chez nous le mercredi 15 juillet et nous sommes heureux de compter sur son appui. Saluez-le quand vous le croiserez.
Mesures Covid-19 en cours à la cathédrale
La semaine dernière, la Ville d'Ottawa a exigé que toutes les personnes utilisant les installations intérieures portent des masques. Des masques sont désormais nécessaires à l'intérieur de la cathédrale. Il existe quelques exemptions comme pour les jeunes enfants ou les personnes souffrant de problèmes de santé. Les règles de distanciation physique s'appliquent toujours avec une distance de 2 m entre les personnes qui ne sont pas du même ménage. Pour plus d’information, s.v.p. consultez le : https://www.santepubliqueottawa.ca/fr/public-health-topics/masks.aspx
Combien de personnes la cathédrale peut-elle accueillir pour la messe?
On nous pose souvent cette question et il est difficile d'y répondre. En raison de l'exigence de distanciation physique entre les personnes qui ne sont pas du même ménage, nous avons déterminé que la capacité maximale pour la messe est d'environ 100 personnes. Si nous avons de nombreuses familles qui sont autorisées à s'asseoir ensemble, nous pouvons accueillir quelques personnes de plus puisque la famille occupe un seul banc. Nos messes du dimanche matin ont accueilli, en moyenne, 100 personnes en respectant les diverses exigences. La messe du samedi soir accueille présentement moins de personnes. Il y a, donc, encore de la place pour accueillir plus de personnes si c'est une option pour vous et votre famille. Nous regrettons d'avoir à refouler les gens lorsque nous sommes à capacité et nous attendons avec impatience le moment où les règles de l'éloignement physique pourront être assouplies, mais nous n'en sommes pas encore là. Nous continuons de suivre les règles établies par les autorités de la santé publique. Merci pour votre coopération et merci aux bénévoles qui aident à désinfecter l'église après chaque messe!
Situation financière difficile
Comme vous le savez peut-être, nos revenus au niveau des dons ont considérablement diminué en raison des restrictions de Covid-19 limitant la taille de nos rassemblements et le nombre de messes que nous pouvons célébrer chaque week-end. Veuillez aider à soutenir la cathédrale en faisant un don par chèque, en espèces en quittant la messe dominicale ou à tout moment en ligne sur notre lien Canadon à partir de notre page web: www.notredameottawa.com. Si vous faites un don en ligne, vous recevrez immédiatement un reçu aux fins d'impôt de Canadon. Veuillez soutenir la communauté de la cathédrale avec vos prières et une contribution financière si vous êtes en mesure de le faire à ce moment-ci. Votre don aidera à payer les salaires, les services publics et les coûts de nettoyage de l'église, entre autres nécessités. Les mesures de précaution supplémentaires ,telles que le nettoyage de l'église après chaque messe, ont augmenté nos dépenses au moment où nos revenus sont déjà inférieurs à nos besoins, de sorte que votre aide financière est grandement appréciée. Merci à tous ceux et celles qui ont déjà fait un don!
Masques requis à la Basilique-cathédrale Notre-Dame
À la suite des directives du Dr Vera Etches, médecin hygiéniste de Santé publique d'Ottawa, des masques couvrant le nez, la bouche et le menton sont requis pour accéder à la Basilique-cathédrale Notre-Dame. La politique, y compris l'information au sujet de ceux et celles qui sont exemptés pour des raisons médicales ou autres, est disponible sur le site Web. Merci de votre coopération afin de nous aider à rester ouverts et de vous offrir un environnement aussi sûr que possible.
Bienvenue à toutes et tous et merci à nos bénévoles
Bienvenue à la reprise de la célébration publique de l'Eucharistie! C'était merveilleux de revoir les paroissiennes et paroissiens à l'église après notre longue séparation. Lors du deuxième week-end de réouverture, plus de gens étaient présents et nous avons atteint la capacité maximale à deux reprises lors des célébrations du dimanche matin. Nous envisageons la possibilité d'ajouter une autre messe le dimanche matin si nous pouvons compter sur un nombre suffisant de bénévoles. Il faut les efforts de 8 à 10 bénévoles pour chaque messe afin d’assurer votre sécurité et pour nettoyer l'église entre les messes.
Merci beaucoup à tous nos bénévoles pour leur aide le dimanche et lors des messes sur semaine! Nous n’aurions pu rouvrir l'église et offrir la messe sans votre aide. Merci d'avoir fait toute une différence!
Avis de réouverture
Chers sœurs et frères dans le Christ,
Salutations de la part de vos prêtres et diacres de la paroisse de la cathédrale Notre-Dame.
Nous sommes heureux d'annoncer que nous pouvons reprendre la célébration de l'Eucharistie à la Basilique-cathédrale Notre-Dame! Pour nous conformer aux règlements de santé provinciaux, l'Archidiocèse d'Ottawa nous oblige à adopter certaines des meilleures pratiques pour protéger la santé de nos paroissiens, paroissiennes et bénévoles. Beaucoup de ces adaptations seront familières car nous les avons déjà expérimentées pendant plusieurs semaines.
Horaire des messes:
Nous commencerons par offrir progressivement des messes selon un horaire modifié.
Messe du samedi soir (dimanche anticipé): 17 h (bilingue)
L'église ouvrira à 16h30
Messes du dimanche matin: 10 h (français) L'église ouvrira à 9h30
Midi (anglais) L'église ouvrira à 11h30
Durant la semaine: 12h15 messe en anglais lundi, mercredi et vendredi et
messe en français mardi et jeudi
L'église ouvrira à 11h45
Confessions: avant la messe dans la salle paroissiale
Distanciation physique et précautions de sécurité:
Les masques sont recommandés.
Du désinfectant pour les mains sera disponible à l'entrée et à la sortie.
Pour maintenir l'éloignement physique, des bancs seront identifiés pour les fidèles. Veuillez utiliser uniquement des bancs avec un affichage «réservé». Les familles peuvent s'asseoir ensemble.
Il n'y aura pas d'hymnaires, de bulletins ou d'autres documents papier.
La Sainte Communion sera distribuée par rangées pour maintenir la distanciation physique.
Une seule salle de bain (pour urgence) sera ouverte.
L'entrée se fera sur l'avenue Sussex près de la rampe: les portes latérales seront uniquement pour la sortie
Veuillez observer la distanciation physique dans le stationnement et quitter rapidement après la messe afin d’éviter de vous rassembler en groupe (je sais que ce sera difficile car nous nous sommes manqués les uns les autres.)
Messe dominicale en ligne
Pour le mois de juin, les messes dominicales présidées par Mgr Prendergast et Mgr Guy Desrochers, en anglais et en français, continueront d’être disponibles sur notre site Internet (dimanche matin).
Merci pour vos prières et votre coopération dans cette réouverture de notre église. Nous espérons vous revoir bientôt! Puisse Dieu vous bénir, vous et votre famille.
Bien vôtres en Jésus-Christ,
Le Vatican a publié, en ligne, un nouveau livret de prières s'intitulant: «Forts dans la tribulation» pour ce moment précis de notre histoire. Le livret PDF gratuit de 192 pages est disponible en téléchargement ici:
Pour lire la liste complète des messages en ce temps de la pandémie du virus COVID-19, veuillez cliquer ici ou sur l'onglet "La cathédrale" et ensuite sur le sujet "Durant la pandémie".
Réouverture des églises
Beaucoup se demandent quand nous pourrons rouvrir nos églises et à quoi cela ressemblera alors que les restrictions seront modifiées. L'Assemblée des évêques catholiques de l'Ontario (AÉCO) étudie présentement cette question en vue d’une réponse à ces interrogations. Un comité de l'AÉCO rencontre le gouvernement provincial de l'Ontario pour examiner les divers aspects de la réouverture de nos églises en suivant les conseils des experts médicaux. Nous attendons la décision du premier ministre Ford sur la réouverture qui pourra avoir lieu par étapes. Nous ne savons pas, pour le moment, à quoi cela ressemblera. Les évêques qui travaillent avec le gouvernement provincial sont en train de trouver la meilleure façon de concilier notre véritable besoin de pratiquer notre foi avec le bien public en général. Vous avez peut-être lu diverses opinions sur ce qui se passera lors de notre réouverture, mais le fait est que nous n'avons pas de réponses définitives pour le moment. Lorsque nous pourrons rouvrir, nous verrons très probablement des restrictions de distanciation physique dans l'église ainsi que des protocoles de nettoyage améliorés et quelques adaptations à nos célébrations. Ces nouvelles mesures temporaires compliqueront la réouverture; nous comptons sur votre aide et votre patience pour faire face à cette nouvelle situation en tant que communauté paroissiale. Nous sommes tous impatients de pouvoir retourner à nos messes du dimanche!
«Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal»
La dernière ligne de la prière de Notre Père est controversée. Pour l'apprécier pleinement, je dois garder trois choses à l'esprit.
La première chose est que Dieu est Dieu et que je ne le suis pas: qui suis-je pour dire à Dieu comment il doit se comporter? La seconde est que Dieu m'aime et qu’il veut que je sois proche de lui. Le désir de Dieu est pour mon bien ultime et il voit toute la vie d'une manière que je ne peux pas moi-même: Dieu voit l’ensemble de ma vie ainsi que tous les petits détails. La troisième chose est, qu’en quelque sorte, sa volonté pour moi laisse place à ma liberté humaine. Il me donne la liberté de choisir pour lui ou contre lui. Quand je garde ces choses à l'esprit, cette dernière demande devient, à la fois, une prière à Dieu et un acte de confiance en lui.
Le «Notre Père» nous vient des Évangiles sous deux formes légèrement différentes dans saint Luc et saint Matthieu. Nous utilisons la version la plus proche du texte de saint Matthieu. Dans la version latine de cette prière, la traduction littérale de la dernière ligne est «ne nous induis pas en tentation mais délivre-nous du mal». La requête est, donc, pour la protection de Dieu contre la tentation du péché et, aussi, pour nous protéger du mal.
Ce sont deux choses que nous connaissons dans notre vie quotidienne. N’est-ce pas vrai que nous rencontrons des tentations, grandes et petites, fréquemment?
Cela peut sembler étrange à nos oreilles de demander à Dieu de ne pas «nous laisser entrer en tentation.» Auparavant, le texte demandait de ne pas nous soumettre à la tentation. Dans la Bible, cependant, dans l'Ancien et le Nouveau Testament, nous voyons des occasions où Dieu permet aux gens d'être tentés. Permettre aux gens d'être tentés n'est pas la même chose que d'être la cause de la tentation.
Les deux exemples les plus connus sont, dans l’Ancien Testament, l’épreuve de Job et, dans l'Évangile dans le Nouveau Testament, le moment où Jésus est conduit dans le désert avant de commencer son ministère public pour être tenté par le diable pendant quarante jours. Dans les deux cas, Dieu a permis à ces hommes justes, Job et Jésus, d'être tentés. Nous savons également que les deux hommes ont résisté à la tentation de se détourner de Dieu. Dieu les a aidés à résister à la tentation qu'ils ont rencontrée, mais Dieu l'a fait en respectant leur liberté de choisir une voie ou l’autre. Voilà quelque chose qui est difficile à comprendre: Dieu respecte notre liberté mais il vient toujours à notre aide à cause de son amour pour nous.
En tant qu'êtres humains, nous savons de façon réaliste que, malgré nos meilleurs efforts, nous serons tentés de pécher et, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous savons que nous choisissons parfois le péché plutôt que Dieu. Mais Dieu nous aime et, lorsque nous nous repentons et demandons pardon, il nous attend à bras ouverts et avec amour. Le sacrement de la réconciliation est la solution de Dieu à ce problème même du péché humain et à notre besoin d’expérimenter sa miséricorde d’une manière tangible.
Dieu ne veut pas que nous péchions mais il nous permet de vivre la tentation. Il est conforme à la bonté de Dieu de lui demander de ne pas «nous laisser entrer en tentation» afin que nous ne nous trouvions pas dans une situation où nous succomberions probablement au péché. Mais, si Dieu nous permet d’être dans une situation difficile, lui faisons-nous suffisamment confiance pour reconnaître qu'il a une bonne raison et qu'il nous donne également la grâce nécessaire afin de résister? Si nous cédons à la tentation, pouvons-nous admettre notre péché et demander pardon?
Récemment, nous le savons bien, une modification a été apportée à la traduction française de «Notre Père» pour modifier la dernière pétition et l’éloigner plus loin d'une traduction plus directe du texte latin. Plusieurs se demandent si c'était une bonne idée ou non. J'ai lu de nombreuses opinions différentes sur ce changement; vous avez peut-être fait de même!
À ce sujet, mon point de vue personnel est que j'espère que la version anglaise reste la même que la prière qu'on m'a enseignée quand j'étais enfant. Je sais que Dieu est bon mais il est aussi Dieu et c'est à moi d'essayer de suivre sa volonté (à l'aide de sa grâce). Qui suis-je pour dire à Dieu quoi faire? S'il me permet d'être tenté, il me donne aussi la grâce de résister à la tentation. Quand je fais un mauvais choix et que je m'en rends compte, je me repens et je vais vers lui pour le pardon (j'espère apprendre quelque chose dans ce processus). Si Dieu m'a «soumis à la tentation», il a une bonne raison à cela et sa grâce m'aidera ou, si je pèche et me repens, il me rendra son amitié. De mon côté, ai-je confiance en la bonté de Dieu et en sa volonté pour ma vie? La dernière ligne du Notre Père est à la fois une demande et un acte de confiance en la bonté ultime de Dieu.
«Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.»
La prochaine partie du «Notre Père» est une demande puissante qui comprend un mot chargé - «comme». Nous demandons à Dieu de nous traiter de la même manière que nous nous comportons envers les autres: nous donnons à Dieu la norme à utiliser pour nous juger avec ce petit mot très significatif - «comme». Dans l'Évangile de Matthieu, Jésus utilise la «Parabole du serviteur impitoyable» pour souligner ce point lorsqu'il enseigne à ses disciples la miséricorde et le pardon (Matthieu 18, 23-35). Le serviteur impitoyable est libéré d'une énorme dette qu'il doit à un autre mais refuse de faire de même pour une somme minime qui lui est due par un autre serviteur. Pour son manque de miséricorde, il est obligé de rembourser sa propre dette. Lorsque nous demandons miséricorde à Dieu pour nos péchés contre lui, nous devons examiner la façon avec laquelle nous pardonnons à ceux qui ont péché contre nous. Accorder la miséricorde ou le pardon aux autres est un choix que nous faisons qui nous donne la possibilité de recevoir la miséricorde. Parfois, nous pouvons avoir besoin de prier pour la grâce de pardonner aux autres comme Dieu nous pardonne parce que ce n'est pas une chose facile à faire quand nous avons été blessés. Le pardon ne signifie pas qu'un mauvais comportement était acceptable; il libère plutôt le contrevenant et la partie lésée du fardeau de la culpabilité, de la colère ou du ressentiment, allégeant ainsi le fardeau pour les deux personnes. C’est une «grande demande», mais c’en est une qui nous aligne avec le Père et le Fils. Lorsque nous pratiquons nous-mêmes la compassion, la miséricorde et le pardon envers autrui, nous sommes vraiment des enfants de notre Père céleste.
«Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour»
Cette demande est riche de sens. Nous voyons, une fois de plus, que nous nous soucions les uns des autres et demandons à Dieu de pourvoir à chacun: «donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.» Il ne suffit pas que je sois bien alors que ma sœur ou mon frère souffre ou se passe des nécessités de la vie. Nous prions les uns pour les autres et nous veillons également les uns sur les autres. Il convient de noter que nous demandons à Dieu ce dont nous avons besoin aujourd'hui, des provisions pour le moment présent, et non une abondance pour l'avenir. Cette requête met également en lumière le discernement à faire entre nos désirs et nos besoins. Cette demande se concentre sur ce dont nous avons besoin en ce moment.
Il y a des années, une chanson des «Rolling Stones» avait comme refrain: «Vous ne pouvez pas toujours obtenir ce que vous voulez. Mais, si vous essayez, eh bien, parfois, vous pourriez obtenir ce dont vous avez besoin.» Cette demande nous amène à nous concentrer sur les intentions qui portent sur ce dont nous avons vraiment besoin. Enfin, l'expression «pain de ce jour» n'est pas une traduction littéralement exacte du latin. Il est difficile de traduire la phrase originale qui fait allusion à l’Eucharistie - «pain super spécial» - qui est le Corps du Christ. C'est le pain quotidien dont nous avons besoin à chaque jour pour nous soutenir non seulement physiquement mais spirituellement. En ces jours difficiles, nous devons, plus que jamais, nous rappeler périodiquement de prier les uns avec les autres et d'être reconnaissants du soutien que le Seigneur nous accorde à chaque jour.
«Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite» - Des paroles difficiles à prier
Les mots «que ton royaume vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel» sont parfois des mots difficiles à prier et à vouloir vraiment. Quand les choses vont bien pour nous, il est facile de prier que la volonté du Seigneur soit accomplie dans nos vies. Lorsque nous rencontrons des difficultés ou des souffrances, peut-être évitons-nous cette partie de la prière ou apportons-nous des bémols à ces mots? Quelle est la volonté de Dieu pour moi? C'est une question importante sur laquelle nous devons réfléchir dans nos vies et prier afin que le Seigneur nous guide et nous conseille. Lorsque nous sommes confrontés à la souffrance, notre tendance naturelle est de demander à en être délivrée, pour qu’elle soit «enlevée», une réaction tout à fait normale. Une réponse plus significative consiste à prier pour avoir la force et la sagesse de faire face au problème avec l'aide de Dieu, en attendant qu'il nous montre la voie à suivre.
Dans ma propre vie, je bute sur ces mots dans les moments difficiles et cela me rappelle que je dois placer ma confiance dans le Père et me fier davantage à sa force qu'à ma propre capacité à «résoudre» le problème moi-même. La volonté de Dieu ou son plan pour nous est pour notre bien ultime même si, à un moment donné, nous n’en voyons pas les avantages. Cette partie du «Notre Père» nous rappelle que la volonté de Dieu pour nous prend source dans sa miséricorde et sa compassion et dans sa capacité à voir notre vie toute entière avec son regard d'amour.
Le «Notre Père» - la prière parfaite
Les disciples du Christ ont souvent vu Jésus en prière. Un jour, «alors qu'il était quelque part en prière, et après qu'il eut fini, un de ses disciples lui dit: Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples» (Lc 11, 1). Nous apprenons très jeune la prière du «Notre Père» et nous la prions à chaque fois que nous célébrons l'Eucharistie. Plusieurs la prient à chaque jour dans le cadre de leurs prières quotidiennes.
Au cours de l'histoire de l'Église, beaucoup de choses ont été écrites au sujet de cette prière parfaite. Au fil des prochains jours, je voudrais offrir quelques mots de réflexion au sujet de ce cadeau que Jésus nous a offert. Il est important de noter que, dès le début de cette prière, il est évident qu’elle est censée être la prière de communauté et non seulement l'intention personnelle d'un individu donné: «Notre Père qui es aux cieux…».
Cette prière est celle avec laquelle nous prions les uns pour les autres, élevant nos prières ensemble à notre Père céleste. Si Dieu est notre Père commun, alors nous sommes sœurs et frères. Ceci est une déclaration profonde. La prochaine fois que vous priez le «Notre Père», pensez un instant avant de commencer à toutes les personnes que vous voulez inclure dans vos premiers mots de cette prière et réalisez, aussi, tous ceux et celles que d'autres incluent dans leur prière à Dieu notre Père. Quel cadeau incroyable!
Veuillez cliquer ici pour lire le message aux canadiennes et canadiens des leaders religieux au Canada au sujet de la pandémie de COVID-19.
Le Rosaire, le chapelet - Une prière pour quand les mots nous manquent
Lorsque nous sommes à court de mots, ne savons pas comment prier ou peut-être même pour quoi nous devrions prier, nous pouvons toujours compter sur la familiarité du chapelet. Sa structure de prières bien déterminée signifie que nous n'avons pas à être créatifs lorsque nous avons de la difficulté à trouver les mots pour exprimer nos besoins et, le rythme des prières nous porte lorsque nous avons besoin d'appui dans notre prière. Certaines familles redécouvrent la valeur d'un chapelet prié ensemble à la maison. Chaque personne mène à tour de rôle l'une des dizaines de «Je vous salue Marie» et a la possibilité de présenter une intention pour laquelle prier. Je connais une famille qui, avant la pandémie, faisaient cela lors de longs voyages en voiture. Les parents m'ont dit qu'ils en apprenaient beaucoup au sujet de ce qui habitait le cœur de leurs enfants et de ce qu'ils voulaient porter au Seigneur dans la prière; beaucoup étaient des demandes d'aide pour leurs camarades de classe dont les parents étaient malades ou qui éprouvaient des difficultés à la maison. La beauté du chapelet est que son modèle de Mystères de la vie de notre Seigneur et de la Vierge Marie et sa structure sont d’une aide précieuse lorsque nous savons que nous devons prier, que nous voulons prier mais que nous éprouvons de la difficulté à trouver les «bons mots» ou à nous concentrer. Je vous encourage à continuer de prier le chapelet ou à redécouvrir cette prière remarquable et efficace durant ce mois dédié à notre Bienheureuse Mère Marie.
Prière et proximité
La prière fait une différence et, en ces temps difficiles de distanciation physique, la valeur d'être présent, dans la prière, auprès des êtres chers et des personnes dans le besoin est particulièrement pertinente.
Ma maman a été admise à l'hôpital dimanche matin. Ce qui est vraiment difficile pour papa, ma sœur, mon frère et moi, c'est que nous ne pouvons pas aller à l'hôpital pour être avec elle à cause du nouveau protocole hospitalier pour protéger les patients et le personnel. Nous lui parlons au téléphone et je lui ai apporté son iPad, mais ce n'est pas la même chose qu'être avec maman dans sa maladie et ses souffrances.
Mais, nous prions pour elle et beaucoup d'autres ont également offert leurs prières. Merci beaucoup! Les prières font une différence et elles sont une façon de montrer notre amour et notre préoccupation pour les autres. Je vous encourage à poursuivre les prières pour votre famille, pour celles et ceux que vous connaissez qui sont en difficulté, pour nos personnes âgées et pour le personnel des services de santé et pour tous ceux et celles qui ont besoin de la force de Dieu.
Je porte la paroisse dans ma prière de tous les jours. Que Dieu vous bénisse et vous fortifie et, en ce mois de mai, renouvelons nos prières à notre Sainte Mère en lui demandant son intercession.
Le mois de mai
Traditionnellement, dans l'Église, le mois de mai a été consacré à la Bienheureuse Vierge Marie. Elle occupe une place unique dans l'histoire du salut: elle n'était pas seulement la mère de Jésus-Christ, notre Sauveur, elle était aussi sa première et meilleure disciple. Lorsque l'Ange Gabriel a annoncé à Marie qu'elle avait été choisie pour être la mère du Sauveur, elle a répondu : «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1,38). Elle exemplifie pour nous la confiance que nous devons avoir en Dieu même lorsque nous ne savons pas exactement comment ni quand ses desseins seront réalisés. En cela, elle modèle pour nous la façon de nous confier au Seigneur.
Marie était présente lorsque Jésus a donné sa vie pour nous sur la croix. L'un de ces derniers gestes a été de confier le soin de sa mère à son disciple Jean (et à nous) : «Jésus voyant sa mère et près d’elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère:« Femme, voici votre fils. » Puis il dit au disciple:« Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui» (Jn 19, 26-27). Jésus nous a donné Marie pour qu'elle soit notre Mère céleste, une amie puissante qui peut intercéder pour nous auprès du Christ, son Fils. Ce mois-ci, nous l'honorons pour son «oui» au plan salvifique de Dieu pour nous et nous lui demandons son intercession maternelle.
Le 1er mai, Mgr Prendergast, notre archevêque, tout comme les évêques du Canada et des États-Unis, a consacré l'archidiocèse d'Ottawa et le diocèse d'Alexandria-Cornwall à Marie et a présenté, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, une statue de la Sainte Mère à notre ville en lui demandant ses puissantes prières pour tout le Canada, surtout en ces temps difficiles. Que Marie, la Mère de Dieu, nous aide tous et toutes, par ses prières et son exemple, à faire confiance à Dieu et à suivre fidèlement son Fils, notre Seigneur, Jésus-Christ.
Le chapelet
Dans l’Église, le chapelet est une de nos dévotions préférées depuis de nombreuses années. Par sa récitation, nous demandons à Marie d'intercéder pour nous auprès de Jésus-Christ, son Fils, en ce moment et à l'heure de notre mort. Au fil des ans, j'ai eu des discussions avec des gens qui pensaient à tort que nous adorons Marie en raison de la place spéciale qu'elle occupe dans notre foi. Ils s'imaginaient que le chapelet, par exemple, est une prière qui lui est adressée plutôt qu’à Dieu. Mais la prière du «Je vous salue Marie» est basée sur les Écritures. Elle trouve son origine dans les salutations de l'Ange Gabriel à Marie et de sa cousine Elizabeth, des mots célèbres prononcés lorsqu'une Marie enceinte rend visite à sa cousine aînée qui portait Jean-Baptiste en elle. La dernière partie demande son intercession «maintenant et à l'heure de notre mort». Pouvez-vous imaginer une meilleure «prière» que Marie elle-même ou un disciple plus fidèle qu’elle?
Alors que beaucoup d'entre nous avons plus de temps libre et nous demandons peut-être ce que nous pouvons faire dans ces moments d’anxiété et d’oisiveté, je vous encourage à songer à prier le chapelet. Vous pourriez en faire une activité familiale où chaque personne, à tour de rôle, pourrait offrir les dix «Je vous salue Marie» pour une intention spécifique. Voici un guide PDF en ligne des Chevaliers de Colomb sur la façon de prier le chapelet : http://www.kofc.org/un/fr/cis/devotional.html#/. Une ressource, en anglais, sur la récitation du Rosaire, y compris les mystères spécifiques avec des citations des Écritures et un guide, étape par étape, avec toutes les prières nécessaires peut être accédée au http://www.kofc.org/en/resources/cis/devotionals/4772.pdf
Que Marie, notre mère, soit, tout au long de ce mois, une amie puissante et une force d’intercession incroyable!
Les évèques catholiques consacrent le Canada et les États-Unis à Marie, Mère de l'Église
Le vendredi 1er mai 2020, les évêques catholiques du Canada consacreront leurs diocèses ou leurs éparchies à Marie, Mère de l'Église, en lui demandant sa protection pendant la pandémie du Coronavirus, semblable à ce qui a déjà été fait par d'autres conférences épiscopales à travers le monde. En compagnie des évêques, les pasteurs, les familles, les groupes, les individus et d'autres communautés peuvent également se joindre à la consécration dans un effort mondial de nous unir dans la foi et la prière en cette période des plus difficile.
La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), en communion fraternelle avec la direction de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a convenu que cette consécration mariale aura lieu le même jour dans les deux pays, ce qui en fera une intercession très signifiante et puissante à la Vierge Marie dans toute l'Amérique du Nord. Les évêques du Mexique, ainsi que d'autres pays de l'Amérique latine et des Caraïbes, ont consacré leurs diocèses et leurs éparchies à la Sainte Vierge en ce dernier dimanche de Pâques. Le pape François a déjà offert une émouvante prière de protection à la Vierge Marie le 11 mars 2020 dans le cadre de la COVID-19.
Nouvelle ressource pour la prière en période de pandémie
Beaucoup de gens à qui j'ai parlé au cours des dernières semaines m’ont fait des commentaires au sujet de la longueur des journées et de la monotonie de la vie et de l'agitation, de la nervosité et de l’inquiétude en cette période de confinement alors que nous essayons de réduire la propagation de la Covid-19. Certaines personnes m'ont dit que leur vie de prière s'améliorait maintenant qu'elles ont le temps de prier! Toutefois, il peut être difficile de prier quand on ne sait pas trop quoi dire ou que la lassitude s’installe. Le Vatican a publié, en ligne, une nouvelle brochure pour ce moment précis de notre histoire. Le livret PDF gratuit de 192 pages est disponible en téléchargement ici:
Français:https://www.vaticannews.va/content/dam/lev/forti-nella-tribolazione/pdf/fr/FRANCESE_21_04_forti-nella-tribolazione.pdf
English:https://www.vaticannews.va/content/dam/lev/forti-nella-tribolazione/pdf/eng/strong-in-tribulation.-20042020.pdf
Le livret s'intitule: «Forts dans la tribulation». On nous dit que : «la première partie contient des prières, des rituels et des supplications, y compris des prières pour les malades et pour la libération du mal. La seconde explique comment les catholiques peuvent continuer à pratiquer la foi sans le soutien des sacrements. La troisième section rassemble les réflexions du pape François depuis le début de la pandémie. » J'espère, qu’à sa lecture, vous trouverez un peu de courage et une ressource utile pour renforcer votre détermination et enflammer votre espérance alors que nous poursuivons notre route durant ce temps pascal.
Joyeux 25e anniversaire d’ordination épiscopale Mgr Prendergast!
Ce samedi, 25 avril, a marqué le 25e anniversaire d’ordination épiscopale de Mgr Prendergast, notre archevêque. Toutes nos félicitations! Afin de souligner cet événement important, nous avions prévu une célébration paroissiale spéciale autour de la messe du samedi soir avec une réception dans la salle paroissiale. Comme tant de choses en ce moment, ces plans devaient être modifiés. Samedi matin, Monseigneur Prendergast a célébré la messe de la fête de la Saint-Marc dans la chapelle de la crypte avec les prêtres qui vivent à sa résidence. Ensuite, nous avons partagé ensemble un lunch festif dans la salle à manger formelle de la résidence. C'était un petit rassemblement mais Mgr Guy Desrochers et les prêtres qui vivent avec l'archevêque ont eu le plaisir de marquer cette occasion particulière même si les festivités ont été réduites. Que Dieu bénisse Mgr Prendergast et le récompense pour son quart de siècle au service de l'Église en tant qu'évêque!
Où est Dieu? Une réflexion biblique
En ces temps difficiles, beaucoup de gens se demandent où est le Seigneur dans cette souffrance, cette peur et cette anxiété? Peut-être avez-vous vu un blog ou rencontré une histoire dans les médias à ce sujet. Je ne peux pas prétendre avoir une meilleure explication que les autres, mais ma pensée revient sans cesse à une retraite à laquelle j’ai participé lors de ma première année au séminaire. Dans le premier livre des rois de l'Ancien Testament, le prophète Élie fuit les Israélites qui ne veulent pas entendre son message de Dieu et cherchent à mettre fin à sa vie. Après avoir fui dans le désert, il reçoit une aide céleste sous forme de nourriture et de boisson pour le préparer à un long voyage (quarante jours) à travers le désert jusqu'à une montagne où il arrive dans une caverne.
«Arrivé à l'Horeb, Élie entra dans une caverne où il passa la nuit. Alors le SEIGNEUR lui adressa la parole : « Pourquoi es-tu ici, Élie ? » Il répondit : « SEIGNEUR, Dieu de l'univers, je t'aime tellement que je ne peux plus supporter la façon d'agir des Israélites. En effet, ils ont rompu ton alliance, ils ont démoli tes autels, ils ont tué tes prophètes ; je suis resté moi seul et ils cherchent à m'ôter la vie » — « Sors, lui dit le SEIGNEUR ; tu te tiendras sur la montagne, devant moi ; je vais passer. »Aussitôt un grand vent souffla, avec une violence telle qu'il fendait les montagnes et brisait les rochers devant le SEIGNEUR ; mais le SEIGNEUR n'était pas présent dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre ; mais le SEIGNEUR n'était pas présent dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, il y eut un feu ; mais le SEIGNEUR n'était pas présent dans le feu. Après le feu, il y eut le bruit d'un léger souffle. Dès qu'Élie l'entendit, il se couvrit le visage avec son manteau, il sortit de la caverne et se tint devant l'entrée. (1Rois 19,9-13)
En réfléchissant à ce passage, je suis frappé par quelques éléments. Élie n'avait rien fait de mal; en fait, il faisait ce que Dieu voulait qu'il fasse en exprimant le message de Dieu aux Israélites. Pourtant, Élie a été persécuté et a dû fuir. Ce n'était pas la faute d'Elie si celui-ci souffrait. On pourrait bien se demander où était Dieu pour Élie à ce moment-là?
Dieu conduit Élie vers un endroit en dehors de ses repères habituels - la grotte dans la montagne. Afin d’y arriver, Élie doit laisser sa vie quotidienne de côté et entreprendre un long et pénible voyage. On nous dit que Dieu lui a donné la nourriture dont il avait besoin pour continuer ce long voyage. Il n'a pas transporté Élie dans la grotte par magie. Peut-être y avait-il une raison pour laquelle Élie avait besoin de faire le voyage lui-même? Peut-être qu'Élie avait besoin d’un certain temps pour se préparer à ce qui allait venir plus tard?
Lorsqu'il rejoint la caverne, Élie explique sa situation, il expose ses souffrances au Seigneur. La réponse de Dieu est intéressante. Il se révèle au prophète mais d'une manière inattendue. Dieu ne se manifeste pas de manière spectaculaire avec des éclairs, par un tremblement de terre ou un vent puissant (comme Il l'a fait à d'autres moments dans l'Ancien Testament). Au contraire, Dieu se manifeste dans le silence… Le prophète rencontre le Seigneur dans le calme et le silence.
Notre situation n'est pas la même que celle d'Élie, mais il y a quelques similitudes. Nous aussi, nous sommes confrontés à une situation qui n'est pas de notre fait; nous sommes également en train de traverser une période difficile vers un avenir incertain; nous, aussi, appelons le Seigneur en lui demandant de manifester sa puissance et sa gloire en venant à notre secours. Peut-être attendons-nous aussi quelque chose de spectaculaire de la part de Dieu comme preuve de sa présence et de son souci à notre égard?
Cela m’amène à me demander si, à ce moment-ci, je devrais chercher Dieu dans les petites choses, dans les silences et dans les gestes tout simples que je vis: les appels téléphoniques d'amis, les courriels des paroissiennes et paroissiens, l'aide reçue du personnel qui peut encore travailler, les moments de prière silencieuse et d'interactions avec les prêtres avec qui je vis à la résidence de l'archevêque et ces petites messes avec la poignée de prêtres avec lesquels je vis où nous prions pour les paroissiennes et les paroissiens, pour l'Église et pour tous ceux et celles qui souffrent?
Dieu a donné à Élie la force de venir à la caverne de la montagne pour le rencontrer dans le pouvoir du silence. Par sa grâce, Dieu nous donne la force de faire face, nous aussi, à notre long voyage même si notre «voyage» est de rester dans les confins de notre maison encore un peu. Nous aussi, nous sommes en voyage vers la montagne pour rencontrer le Seigneur - notre expérience de la montagne et de la caverne sera peut-être lorsque nous serons en mesure de nous réunir pour célébrer la messe où le Christ lui-même est silencieusement présent dans la sainte hostie et dans le précieux sang de l'Eucharistie. Que Dieu vous bénisse ainsi que toute votre famille. Prions les uns pour les autres pendant notre voyage.
Mise à jour financière, deuxième rapport
Joyeuses Pâques! J'ai pensé que vous aimeriez une brève mise à jour sur l'état de nos finances. Il y a quelque temps, je parlais à quelqu'un au sujet «d’où vient l'argent pour gérer la paroisse?» J'ai expliqué que les ressources pour gérer notre paroisse proviennent de la générosité des paroissiens, donc, si nous n'avons pas de messe dominicale et pas de collecte, nous n'avons aucun revenu pour faire face à nos dépenses. Un certain nombre de paroissiennes et paroissiens ont pu continuer leurs dons mensuels préautorisés pour lesquels nous sommes reconnaissants. Nous avons également reçu des dons par chèque par la poste et via le portail «canadon» sur la page d'accueil de la cathédrale. Merci à tous ceux et celles qui nous ont appuyés.
Diane a compilé une liste de dons pour le mois d'avril jusqu'à ce week-end. Jusqu'à présent, nous avons reçu 3 274,20 $. En cette période difficile, tout montant compte et nous aide. Ces derniers jours, j'ai reçu de nombreuses demandes d'organismes de bienfaisance que j'appuie, car ils ont, eux aussi, du mal à poursuivre leur travail de bienfaisance avec un soutien réduit. Si vous avez la chance de disposer d’argent «supplémentaire» pour le moment, sachez que votre don à la paroisse ou à votre organisme de bienfaisance préféré fera toute une différence. Que Dieu vous bénisse en ce temps pascal alors que nous nous dirigeons vers la grande fête de la Pentecôte!
Deuxième dimanche de Pâques (de la Miséricorde divine)
Saint Jean-Paul II a désigné le deuxième dimanche de Pâques comme la célébration facultative de la Miséricorde divine. Cette célébration spéciale trouve son origine chez une religieuse polonaise, Sainte Faustine Kowalska. La version brève de cette histoire est qu'elle a reçu une série de révélations de Jésus-Christ sur sa grande miséricorde pour l'humanité tout entière. La série de visions a abouti à un certain nombre de choses: une compilation de ses visions dans un journal qui a ensuite été publié sous forme de livre, la création d'un ensemble de prières qui peuvent être priées en utilisant le chapelet (le chapelet de la Miséricorde divine) et une image saisissante de Jésus qui a été reproduite dans de nombreuses paroisses (y compris la nôtre) avec une inscription - «Jésus, j'ai confiance en Toi ». Comme il y a encore beaucoup d’autres éléments dans la dévotion à la Miséricorde divine, comme la neuvaine et l'heure de la Miséricorde par exemple, je mettrai un lien à la fin de ce message menant vers un site pour obtenir plus d'informations. D’autres sites sont aussi disponibles.
Je souhaite souligner une chose importante: ce qui a rendu le message de Sainte Faustine si puissant qu’il a pu toucher de nombreux cœurs à travers le monde, c’est l’accent mis sur l’amour et la miséricorde du Christ. Beaucoup de gens craignaient le jugement de Dieu et s'inquiétaient de leur moindre écart de conduite. Le message de Jésus à Sainte Faustine était qu'il est miséricordieux et que, peu importe nos circonstances, nos peurs, nos angoisses ou même nos péchés, nous pouvons aller vers lui, confiants en sa miséricorde pour nous et pour le monde. Vraiment, nous pouvons lui faire confiance.
En ce moment où les gens sont aux prises avec l'anxiété, la pression qui vient du fait d’être en isolement et la douleur de ne pouvoir aller à la confession sacramentelle, la célébration de ce dimanche «de la Miséricorde divine» est un rappel opportun, qu'en Jésus, nous avons un Sauveur aimant et un rédempteur miséricordieux. Une partie de la dévotion à la Miséricorde divine consiste à prier le chapelet de la Miséricorde divine à 15 heures. Si vous pouvez le faire ce dimanche, je vous encourage à vous joindre, dans la prière, aux millions de catholiques à travers le monde qui feront de même. Puis-je également vous encourager, au fil de vos journées, lorsque vous traversez des moments difficiles, à répéter la courte prière «Jésus, j'ai confiance en Toi»? Que Dieu vous bénisse et que vous vous souveniez toujours de la grande miséricorde du Christ!
Site web: https://www.pourlamisericordedivine.org/message-de-la-misericorde-divine/
Chapelet de la Miséricorde Divine:
https://misericordedivine.fr/chapelet-de-la-misericorde-divine/
Quand un seul jour ne suffit pas!
Joyeuses Pâques! Il est ressuscité! Vraiment ressuscité!
Avez-vous déjà expérimenté une journée si spéciale, si merveilleuse que vous souhaitiez qu'elle puisse durer toujours? Le dimanche de Pâques est le moment charnière de toute l’histoire de la création. Nous célébrons le jour où Jésus-Christ a rompu les liens du péché et de la mort, laissant un tombeau vide pour les disciples. Jamais une absence n'a été plus significative que le corps manquant de Jésus à cause de ce que cela signifie pour toute la création. L'Église célèbre le dimanche de Pâques pendant huit jours - l'octave de Pâques. Jusqu'au deuxième dimanche de Pâques (le dimanche de la Miséricorde divine), nous reconnaissons qu'un jour ne suffit pas pour contenir toute notre joie et tout le sens de Pâques! Bonne semaine de Pâques! Que Dieu vous bénisse, vous et votre famille.
Le Christ est ressuscité! Vraiment ressuscité!
Joyeuses Pâques! Le Christ est ressuscité des morts! Aujourd'hui, nous célébrons le mystère de notre foi – Dieu, en Jésus-Christ, a brisé l'emprise de la mort sur l'humanité. À cause de Jésus-Christ, de sa vie, de sa mort et de sa résurrection, nous avons un avenir et, une demeure céleste vers laquelle nous diriger. La vie a un sens et un but grâce à l’œuvre salvifique de Jésus-Christ que nous célébrons en ce jour très saint.
L'Église universelle a deux poumons par lesquels nous respirons la grâce salvatrice de Dieu – les branches orientale et occidentale de notre Église. Chez nos frères et sœurs orientaux, il y a une salutation traditionnelle échangée entre les gens pour célébrer cette réalité qui change la vie. Pour Pâques, nos frères et sœurs s’accueillent mutuellement en disant joyeusement : «Le Christ est ressuscité!» et la deuxième personne répond avec vigueur "Vraiment ressuscité!" Alors que nous célébrons cette fête de Pâques très inhabituelle, bien que nous soyons physiquement éloignés les uns des autres, spirituellement, nous sommes unis par le Christ ressuscité. Le Christ est ressuscité! Vraiment, ressuscité! Puis-je vous suggérer de vous saluer durant cette semaine de Pâques avec cette puissante déclaration de notre foi?
Exultez!
Chaque année, l'Église célèbre le mystère central de notre foi dans une liturgie spectaculaire, la veillée pascale, au soir du samedi saint soir, après le coucher du soleil. C'est une célébration extraordinaire qui comprend la splendeur de la lumière émanant du cierge pascal nouvellement béni, la bénédiction de l'eau de Pâques, la proclamation de textes de l'Ancien testament et du Nouveau testament proclamant l'action salvifique de Dieu à travers l'histoire et la belle musique des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels. L'un des moments marquants de la veillée se produit lorsque la proclamation de la Pâque, l'Exsultet, est chantée. Cet hymne tire son nom du premier mot, proclamé avec puissance et joie - Exultez! L'hymne est une proclamation triomphale, à toute la création, louant Dieu pour le triomphe de Christ sur les forces du péché et de la mort. À peine quelques heures avant cette célébration, nous avions commémoré la mort du Christ sur la croix. À ce moment-là, il semblait bien que la mort, le désespoir et les ténèbres avaient triomphé. La lumière du monde avait été éteinte et la vie n'avait plus de sens. Puis, quelques heures plus tard, le soir du samedi saint, le cri de la victoire retentit pour que toute la création puisse dire: Exultez! Voici les mots de cet hymne puissant qui ne nous rappelle qu’aucune force sur terre, aucun péché, aucune anxiété, aucune pandémie ne peut briser le peuple de Dieu qui, par le Christ, est ressuscité des morts et attend avec impatience un avenir radieux. J'allais citer seulement les premières lignes mais c'est tellement beau qu'il faut pouvoir lire tout cet hymne d’exultation. Puisse Dieu vous bénir, vous et votre famille. Exultez! Cliquez ici pour lire les mots de cet hymne puissant.
Semaine sainte - «Ecce Agnus Dei - Voici l'Agneau de Dieu»
Lors de la messe de ce week-end du dimanche des Rameaux, j'ai été frappé, une fois de plus, par la profondeur des textes de la messe dont beaucoup ne varient pas d'une semaine à l'autre. Les mots que j'ai entendus ou prononcés moi-même d'innombrables fois prennent une nouvelle signification lorsqu'ils sont vus à travers l'objectif d'une nouvelle expérience. Pendant la messe, l'évêque ou le prêtre montre au peuple l'hostie consacrée et le précieux sang et lui dit «Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Heureux les invités au repas du Seigneur.»
En ce moment de notre histoire, alors que nous observons une distanciation physique et évitons de nous rassembler, nous vivons de grandes souffrances à travers le monde: la maladie et la mort de nombreuses personnes en raison du virus CV-19, les difficultés qu’engendrent la perte d’un emploi ou la mise à pied temporaire et la souffrance associée à l'isolement social. En entendant ces paroles à la messe, j'ai été frappé par le fait que Jésus-Christ a pleinement embrassé toute l'expérience humaine jusqu'à donner sa vie en offrande innocente, l'agneau sacrificiel, pour nous réconcilier avec Dieu. Jésus connaît notre douleur, nos souffrances, notre anxiété, nos doutes, notre désir ardent pour lui et notre désir d'être les uns avec les autres dans son Église. Sur le chemin de la croix, que nous célébrons le Vendredi Saint, il a emprunté le chemin du rejet, de la torture physique et d'une mort à distance de sa mère et de ses disciples bien-aimés. Nous devrons peut-être vivre encore un certain temps sans nous rassembler à sa table, mais son sacrifice traverse les barrières afin de rejoindre dans nos souffrances. Jésus est le doux Agneau de Dieu dont l'amour détruit le péché et, même la mort elle-même. Que Dieu vous bénisse. Unis dans le Christ - Fr. Geoff
Seul pour la messe? Nous ne sommes jamais vraiment seuls!
Alors que nous continuons notre cheminement de Carême et entrons dans la Semaine sainte, beaucoup d'entre nous manquons le fait de pouvoir nous réunir afin de célébrer ensemble l'Eucharistie dominicale; cela fait étrange et c’est triste. Nous avons vu des idées créatives sur les réseaux sociaux, telles que des prêtres imprimant des photos de paroissiens et les mettant sur les bancs comme une sorte de «présence virtuelle inversée». J'ai entendu des commentaires de gens qui trouvent étrange la célébration d’une «messe privée» avec juste le prêtre. La vérité est cependant plus significative.
Oui, il est inhabituel de ne pas vous avoir dans les bancs d’église mais l'Eucharistie est un miracle à plus d'un niveau. Nous savons, en tant que chrétiens catholiques, que le Christ est vraiment présent dans le pain et le vin consacrés, corps, sang, âme et divinité. Chaque fois que le Christ est présent, le chef de son corps mystique, l'Église, nous sommes unis par lui les uns aux autres et avec lui. En Christ, nous sommes un et nous ne sommes donc jamais laissés seuls ou à nous-mêmes. Les messes que nous continuons de célébrer à la basilique-cathédrale Notre-Dame nous rassemblent, même si nous ne sommes pas physiquement présents les uns aux autres. Nous savons, avec les yeux de la foi, que nous sommes avec le Christ et les uns avec les autres. Les messes que nous célébrons nous apportent de nombreuses grâces.
Lorsque je suis parti aux États-Unis pour poursuivre mes études, j'ai fait la connaissance de la famille de l'un des secrétaires du programme. Alors que je les quittais pour retourner au Canada, sa jeune fille adulte m'a laissé ces paroles d'adieu empreintes de sagesse: «Nous nous verrons mutuellement dans l'Eucharistie.» Mes amis, je vous verrai chaque jour de la Semaine sainte et vous êtes dans mes prières. Que Dieu vous bénisse. Unis dans le Christ - Fr. Geoff
Mise à jour financière
Chers amis, chères amies, vous ne serez pas surpris d'apprendre que nous n'avons quasi aucun revenu pendant cette période d'isolement physique et de restrictions sur la taille des rassemblements. Merci à ceux et celles qui continuent d'utiliser le dépôt automatique, qui ont fait parvenir un chèque par la poste ou qui ont fait un don en ligne sur le site web via «Canadon». Votre soutien a été un moment fort durant ces plusieurs jours autrement quelque peu déprimants.
Toutefois, en toute honnêteté, alors que nous revoyons les chiffres pour le mois dernier avec l’arrivée du 1er avril, la situation ne semble pas très bonne. J'ai dû mettre à pied temporairement plusieurs membres du personnel qui ne peuvent pas travailler à partir de la maison. Il est important que vous sachiez que nous avons l'intention de reprendre le personnel mis à pied temporairement une fois que la situation se sera résolue et, aussi, que nous cherchons à couvrir la différence de salaire entre leur salaire et toute compensation d'assurance-emploi qu'ils peuvent recevoir. Nous collaborons étroitement avec le personnel de l'archidiocèse à ce sujet. Ceux-ci travaillent de longues heures afin d’aider les paroisses et les curés à naviguer dans ces eaux troubles.
C'est une période difficile pour les employés de tous les secteurs de notre économie, ainsi que pour les employeurs qui veulent faire du mieux possible pour leurs gens mais qui manquent de revenus en raison des mesures actuelles pour aider à contenir la propagation du virus. Si vous pouvez vous permettre de continuer à soutenir financièrement la cathédrale, pensez à nous aider. Si vous ne pouvez pas aider avec un don, nous comprenons bien : beaucoup sont temporairement sans emploi et éprouvent des difficultés financières personnelles.
Je veux partager ce fait avec vous : une de nos mesures de réduction des coûts consiste en la réduction du salaire des prêtres. Je suis toujours au travail et, puisque j'habite à côté, je suppose que cela compte comme du travail à domicile. Les salaires des prêtres ont été réduits de 30% à compter du 1er avril alors que toutes nos paroisses essaient de gérer la situation actuelle avec un soutien considérablement réduit. J'ai pensé qu'il était important de vous donner une mise à jour en partageant le plus d’information possible à ce moment-ci. J'ai hâte de vous revoir dès que possible. Que Dieu vous bénisse, vous et votre famille.
Ça nous semble déjà comme une éternité...
Lorsque nous sommes heureux, le temps semble passer rapidement et nous souhaitons que l'expérience dure plus longtemps. Lorsque nous sommes mécontents ou contrariés, cette expérience peut sembler durer éternellement. Beaucoup de gens se demandent combien de temps durera cette «nouvelle norme» de distanciation physique et de restrictions de rassemblement avec les autres? Ça fait déjà longtemps…
Avez-vous remarqué que Moïse et les Israélites ont erré pendant quarante ans dans le désert avant d'entrer dans la Terre promise? Le nombre quarante est significatif dans les Écritures, car il signifie «longtemps». Certains ont donné une explication ironique au fait qu'il leur a fallu quarante ans pour atteindre leur destination en disant que c’est parce que Moïse était un homme et, qu’une fois égaré, il était trop fier pour demander des directions. La vraie explication est plus significative.
Les Israélites vivaient en captivité opprimés par leurs voisins depuis longtemps. Leur identité propre et leur foi étaient érodés par la culture dominante dans laquelle ils baignaient. Une partie du processus de libération de cette captivité a été le temps qu'il leur a fallu pour désapprendre les choses qu'ils avaient sciemment ou inconsciemment absorbées. Au cours de leur voyage dans le désert, ils ont réappris que leur foi était au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Ils ont redécouvert ce qui était au cœur de leur identité et de leur foi. Ce processus a pris du temps, quarante ans, ce qui leur semblait probablement durer éternellement. Mais, ce temps a permis qu’ils puissent entrer tout renouvelés dans la Terre promise.
Cette année, notre voyage de Carême, voyage de quarante jours, a été sans précédent. Des gens m’ont partagé combien ils manquent le fait de venir à la cathédrale pour la messe, combien ils aspirent à l'Eucharistie et à voir leurs amis. Ce Carême a été une période de souffrance et de privation pour une grande partie du monde, comme nous le voyons bien dans les reportages. Il nous reste deux semaines au Carême mais il nous reste un temps indéterminé dans notre effort collectif afin de limiter la propagation du virus.
Les Israélites savaient qu'ils étaient en route vers un nouveau départ. Ils s'éloignaient parfois du droit chemin mais ils avaient une destination, un but à atteindre - la terre promise par Dieu. Il est bien important pour nous de vivre avec un objectif en tête. Nous sommes en marche vers cette terre promise éternelle! Nous pouvons choisir de cheminer vers cet objectif animé d’espérance sachant que le Carême culminera dans le mystère de Pâques où le Christ ressuscite d'entre les morts, nous apportant la vie et nous libérant du fardeau du péché et de la mort. De même, nous traverserons également cette pandémie, ce périple vers une ‘maison restaurée’.
Chaque geste de bonté fait à autrui, chaque offre de faire des emplettes pour un voisin âgé, chaque chapelet prié et chaque messe regardée en ligne ou à la télévision dans un esprit de prière est un acte concret d'espoir dans le pouvoir salvifique et renouvelant de Dieu. Nous pouvons bien être sur un long voyage durant ce Carême, mais nous pouvons en faire un temps de réflexion et de renouvellement dans ce voyage ultime vers Dieu. Puissions-nous voir en cette période de souffrance et de difficulté un temps de renouvellement de notre espérance dans le Seigneur Jésus-Christ, un temps pour confier notre pays et notre monde à la Bienheureuse Vierge Marie et un temps pour nous engager à être des agents de miséricorde, de foi et d'espérance divines dans le monde. Que Dieu vous bénisse.
Que penser de la confession à ce moment-ci ? Mes péchés sont-ils pardonnés?
Pour plusieurs, c'est une période difficile en raison de notre désir d'aller à la confession individuelle. Comment pouvons-nous le faire et protéger tout le monde contre la possibilité de contracter et puis de propager le virus CV-19? C’est toute une question! La réalité actuelle fait en sorte que toute rencontre individuelle pour la confession a un élément de proximité et, de plus, si de nombreuses personnes viennent à la confession au même moment, il y a un risque plus élevé de contamination.
Le Pape, par la voix de la Congrégation vaticane en charge du sacrement de la Réconciliation (également connu sous le nom de Confession ou Pénitence), a donné des directives pour cette période difficile.
Si nous ne pouvons pas présentement aller à la confession individuelle, on nous dit: là où les fidèles se trouvent dans la pénible impossibilité de recevoir l'absolution sacramentelle, il faut se rappeler que la contrition parfaite, venue de l'amour de Dieu, bien-aimé par-dessus tout, exprimée par une sincère demande de pardon (celle que le pénitent est actuellement en mesure d'exprimer) et accompagnée de ... la ferme résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle, obtient le pardon des péchés, même mortels (CÉC , n ° 1452). (Note du Pénitencier apostolique sur le sacrement de la réconciliation durant la pandémie actuelle, 20.03.2020).
Dans un langage plus simple, si nous ne pouvons pas aller à la confession, Dieu nous pardonne nos péchés si nous lui confessons ceux-ci par amour pour lui, avec un désir sincère de pardon, avec l'intention d'éviter le péché et d'aller à la confession individuelle dès que possible. Dieu est juste et miséricordieux. Il voit notre amour pour lui et il connaît notre désir de pardon.
Ainsi, lorsque les églises pourront être rouvertes et que nous pourrons entendre des confessions à nouveau, venez découvrir une fois de plus la grâce d'entendre "vos péchés sont pardonnés, allez en paix!"
Il est difficile de prier en ce moment - que puis-je faire?
Pour beaucoup d’entre nous, c'est une période difficile, rendue encore plus difficile par le fait de ne pas pouvoir aller à l'église, recevoir la Sainte Communion et se réunir avec notre famille et nos amis. Nous savons que nous pouvons prier n'importe où, mais il est difficile de prier lorsque nous sommes anxieux et incapables d'être ensemble pour prier. Que pouvons-nous faire? Puis-je vous suggérer une chose pratique qui pourrait vous aider?
Le Rosaire est une grande prière que nous pouvons prier lorsque nous avons de la difficulté à trouver nos propres mots ou lorsque nous nous sentons anxieux ou distraits. Les prières du Rosaire nous fournissent les mots et, les méditations de chaque mystère nous donnent un bref exemple de la vie de notre Seigneur ou de notre Sainte Mère afin de nous concentrer pendant quelques instants. Lorsque les mots nous manquent, les prières du Notre Père, du Je vous salue Marie et du Gloire à Dieu «nous portent». Nous pouvons également offrir la prière de notre chapelet pour ceux et celles que nous aimons et que nous manquons, pour nos amis que nous ne voyons pas en personne, pour notre famille et nos amis de la paroisse et pour ceux et celles qui souffrent. C'est une belle et grande prière!
Je dis aux gens de ne pas s'inquiéter s'ils se trouvent distraits lors de la récitation du Rosaire. Il suffit de se recentrer et d'offrir sa distraction au Seigneur (un sens de l'humour peut aussi aider - Je recommence à errer dans mes pensées Seigneur. Désolé! Je suis de retour!). Je suis certain que le Seigneur comprend et qu'il apprécie nos efforts afin de nous maintenir en prière même si cela est difficile pour nous. Ne serait-il pas formidable si nous pouvions faire un effort collectif afin de prier le Rosaire ensemble à chaque jour, même si nous ne sommes pas physiquement ensemble? Lorsque nous prions, nous sommes unis les uns aux autres en Jésus-Christ, peu importe où nous sommes! Que notre Sainte Mère intercède pour nous et que Dieu vous bénisse!
Voici un lien vers le Rosaire en ligne qui présente les différents mystères et un guide pratique à titre de rappel si vous en avez besoin: https://www.kofc.org/fr/resources/cis/4772.pdf
Merci pour votre soutien financier
Merci beaucoup aux paroissiennes et paroissiens qui ont pu continuer à soutenir la cathédrale par l’envoi d’un don. Tous nos revenus d'exploitation proviennent de vous et votre appui est grandement apprécié. Pour l'instant, nous avons encore du personnel qui travaille et les dépenses régulières se poursuivent avec quelques changements. Pour beaucoup d’entre nous, cette pandémie a de graves répercussions économiques, alors merci à tous pour votre contribution. Que Dieu vous bénisse!
Fermeture de la cathédrale
Nous avions maintenu l’église ouverte depuis le début de cette situation particulière mais, en date du lundi, 23 mars, Mgr l’archevêque a ordonné la fermeture de toutes les églises sur demande du Médecin hygiéniste du Bureau de santé de l’Est de l’Ontario.